La fille du cabaret
Assise à califourchon sur la chaise
Elle est prête à affronter son public
Son corps ondule au son de la musique
Ses longues jambes s'allongent
Nous montrant de beaux galbes
Le rythme l'emporte
Elle enjambe la chaise
Se dresse du haut de ses hauts talons
Elle fait quelques pas de danse
Sur la scène, attrape le siège
Et reviens s'asseoir dessus
Ses bras entourent le dossier
La tête en arrière, elle rejette
Ses longs cheveux qui viennent
En cascade, caresser son dos.
La plainte de l'accordéon
Fait entendre des pleurs
Sa main remonte le long de son corps
Et vient se placer sur ses yeux
Comme pour cacher aux spectateurs
Son regard de braise
Qui pourrait tous les enflammer .
Les dernières notes s'égrènent,
Elle, Immobile attend
La fin de la chanson
Les applaudissements crépitent.
Gracieuse, elle se lève
Salut et à reculons sort
Le rideau se baisse
Et la belle disparaît
peintrefiguratif