La belle de la rivière

C’est la fin de l’après midi

Le soleil de juin chauffe le corps de mon ondine

Qui se prélasse encore dans l’eau claire de cette rivière

Les rayons du soleil caressent le globe de ses seins

Et donne une couleur dorée à ses chairs tendres.

Lascivement appuyée sur les pierres empilées ça et là

Elle savoure ce moment. 

Sa main joue avec l’eau et la fraicheur rafraichit son corps.

Alanguie telle une sirène qui charme les marins,

Elle sourit à la vie et au bonheur, d’être dans cette riche nature

Le feuillage des arbres forment un écrin à sa jeunesse et sa beauté.

Quelle quiétude dans cet abandon.

Quel plaisir de la regarder et d’admirer ce corps si parfait

Le vieux pont de pierre semble veiller sur ma belle.

Est elle réelle cette fée de la rivière enchantée

Sous cette lumière irréelle.

Je sais qu’elle existe quand je la tiens dans mes bras.

J’aimerais être un peintre pour immortaliser

Ce moment magique à jamais sur la toile, afin de ne jamais l’oublier

Peintrefiguratif(Raymonde)

Ouvre le rideau rouge

Laisse entrer l'air printanier

Offre ta nudité au soleil

Ta beauté est un don du ciel

Jacqueline

Nudité cachée derrière paravant

Est pudeur tout simplement

Belle rousse aux cheveux ondulants

Annonce le fougueux printemps !

http://kpouxdchineoh.over-blog.com/

  femme corolle

Etendu sur le sol ses jambes repliées sous elle

Sa jupe autour d'elle forme une corolle

 De couleur pourpre comme une belle fleur

Elle dessine ses  longues cuisses

La taille cambrée les bras posés en arrière

Mettent en valeur sa poitrine opulente

Avec ses belles épaules et son long coup

Elle ressemble à un majestueux cygne noir

Sa peau ambrée ou les ombres dorées dansent

Met du feu dans les yeux de qui l'a contemple

Sa bouche pulpeuse et ses belles dents,

Sont là pour vous déchiqueter

Si par malheur vous venez  à la décevoir.

Ce corps de lionne prêt à bondir ou à aimer

Ne vous laissera plus en paix

Et hantera vos jours et vos nuits

peintrefiguratif

Fuir

Tes mains entourent tes épaules et tu frissonnes

En sentant la fraîcheur du petit matin

 Tu te sens seule au monde dans cette nature

Les arbres et arbustes font un paravent

Pour cacher aux yeux de tous, ses courbes voluptueuses

Où vas-tu diriger tes pas

Tu voudrais te cacher dans les herbes hautes

Et fuir cet homme qui te poursuit

Tu as entendu son souffle

Il te cherche et crie ton nom

Mais le vent emporte les mots qu'il hurle

Seul un oiseau entend sa plainte

Il t'aime chante-t-il perché sur un arbre

Arrête-toi ne fuit plus cet homme

Le voilà devant toi,

Il te prend, dans ses bras tu te défends

Ses bras sont plus forts que toi

Ils te tiennent et ne te lâchent pas

Tu t'abandonnes, enfin car toi aussi tu l'aimes

Et seul un petit malentendu vous avait séparés

peintrefiguratif